Les actions à mettre en place
Notre action vise à approvisionner l’ONG Cochabambine en matériel éducatif et d’aide à l’enseignement (fournitures scolaires et/ou documents d’enseignement), et/ou en matériel pédagogique spécifique à l’activité de l’association (cassettes vidéo ou audio, caméras, micros…)
Nous souhaitons pour cela qu’un des membres de notre projet se rende sur place en Avril 2008, pour apporter les fonds et fournitures récoltées en France et un atelier ludique autour de la langue française et de la sensibilisation concernant l’hygiène alimentaire et sanitaire.
Cette intervention au sein du local d’activité apportera, d’une part, une aide logistique non négligeable, en permettant de mettre en place des activités basées sur l’échange et la participation. Le déplacement permettra d’autre part d’acheter le matériel audiovisuel sur place, ce qui favorisera le commerce local tout en nous donnant la possibilité de veiller aux dépenses des fonds apportés.
Nous avons décidé de ne pas tous nous déplacer, car l’intervention d’une seule personne restant suffisante, le financement d’un seul billet permettra de dédier plus d’argent à l’achat de matériel sur place.
Un objectif annexe consiste à informer et échanger des idées sur la situation de ces enfants au sein de notre école et avec nos partenaires. Cela se concrétiserait par une exposition multimédia des créations des enfants et des débats.
Les fonds et le matériel :
Pour obtenir le matériel destiné à notre projet, diverses actions seront mises en places.
Nous avons premièrement pensé à récolter des fonds pour l’achat de ce matériel : vente de stylo etc. Aussi, des demandes d’aide financière à des organismes tels que le BDE de l’INSA Rouen, les conseils régionaux et départementaux, le CROUS mais aussi des fondations privées, nous permettrons de payer les frais de convoyage et de logistique.
Nous prendrons par ailleurs contact avec des entreprises liées au commerce des fournitures scolaires et matériel audiovisuel. De nombreuses possibilité d’obtenir des stocks de l’année précédente ou des fins de série à un prix plus intéressant existent. Aussi, nous effectuons un démarchage auprès, de supermarchés, ou de particuliers pour obtenir des fournitures de récupération.
Retour d’expérience et échange culturel :
Afin de faire connaître notre projet et d’assurer sa pérennité, mais aussi dans le but de favoriser l’apport culturel des isaïens, nous comptons organiser une exposition multimédia des réalisations des enfants de l’AVE, accompagnées de textes et photos décrivant la situation de ces enfants. Cet évènement se fera en collaboration avec le service culturel de l’INSA, dans les locaux de l’école et nos partenaires seront conviés à une rencontre sur ce thème et sur la bonne marche de notre projet.
Nombre d’habitants : 9,329 millions
Superficie :1 100 000 km²
Capitale :
Langue : Espagnol, Quechua, Aymara, Guarani
Monnaie : Boliviano (BOB)
Ces chiffres nous donnent un aperçu des difficultés sociales que peut rencontrer le pays.
Il apparaît qu’un large fossé existe entre les ressources disponibles dans le pays et les conditions de vie de ses habitants. Ces inégalités touchent particulièrement la population infantile. Bien que cette situation se soit améliorée depuis quelques années, en pratique, les moyens d’intervention et les mécanismes qui permettent de faire valoir les droits des enfants sont encore peu reconnus et mis en œuvre.
Or, les enfants constituent l’énergie future d’un pays. Aider les jeunes boliviens à accéder au savoir, à l’engagement et au dynamisme est un moyen de soutenir la croissance en cours de
D’une part, nous remarquons, comme dans beaucoup de pays, qu’il est plus difficile d’avoir accès à une éducation adéquate et permanente dans les régions les plus rurales ou bien situées aux périphéries des grandes villes.
D'autre part, si les écoles sont à proximité, les moyens financiers extrêmement limités de ces populations les empêchent souvent de participer aux activités scolaires. Leurs priorités ne sont en effet plus les même et, bien que l’école soit obligatoire jusqu’à 14 ans, les enfants se retrouvent très souvent obligés de travailler dès leur plus jeune âge afin de subvenir à leur besoin ainsi qu'à ceux de leurs familles, entraînant une intégration difficile dans la société.
Enfin, il est important de noter que l’éducation en Bolivie est, la plupart du temps très formelle, peu créative ou participative, elle prive les enfants d’espaces ludiques où ils peuvent développer leur créativité, leur expressivité et jouer un rôle dans leur apprentissage.
Ce sont donc les enfants les plus éloignées de toutes infrastructures scolaires et en situation économique et sociale difficile qui doivent être soutenus et bénéficier d’une aide particulière.
AVE est une ONG non lucrative créée en 1980, qui appuie les enfants et adolescents travailleurs dans les zones urbaines et péri urbaines de Cochabamba, en Bolivie. Elle développe avec eux des projets de communication-éducation à travers l’utilisation de médias ( radio, vidéo, photographie, imprimés) et de l’art (théâtre, musique, peinture)
AVE propose aux enfants du cimetière général de Cochabamba, mais également aux autres enfants travailleurs, des espaces ludiques, créatifs et de communication dans lesquels ils puissent s’exprimer sur leur réalité. L’art et les médias audiovisuels comme la vidéo, la photographie, la radio, le théâtre, la musique, la peinture sont ici leur moyen d’expression.
D’autre part, en Bolivie, l’éducation est la plupart du temps formelle, peu créative et participative, elle prive les enfants d’espaces ludiques où ils peuvent développer leur créativité, leur expressivité et jouer un rôle dans leur apprentissage.
Depuis sa création, AVE a prouvé la validité et l’efficacité des moyens de communication alternatifs comme puissants outils éducatifs, formatifs, de reconnaissance et d’intégration des groupes les plus vulnérables.
Pour nous encadrer dans nos démarches dans ce projet, nous avons adhéré à l’association ESF.
Cette association à but non lucratif régie par la loi 1901, a été créée en 2002 par des élèves ingénieurs de l’INSA Rouen. Elle se propose d’aider les élèves de l’école dans leurs projets humanitaires en s’occupant des démarches administratives.
Nous sommes trois élèves ingénieur à l’INSA de Rouen, Institut National des Sciences appliquées, et avons décidé de nous engager dans un projet de solidarité internationale.
Pour des raisons culturelles et d’intérêt personnel nous voulons venir en aide à des enfants travailleurs en Bolivie. En effet, les régions de ce pays nécessitent, dans leur développement, d’une participation de tous, en particulier dans les secteurs de l’éducation et pour la reconnaissance des enfants, qui fonderont l’avenir de
Notre équipe se compose de trois étudiants de l’INSA de Rouen, en 2ième année de cycle ingénieur en Maîtrise des Risques Industriels et Impacts sur l’Environnement (MRIE) :
Jonathan Attard, 22 ans
Ancien résident Brésilien
jonathan.attard@insa-rouen.fr
Caroline Prenat, 21 ans
D’origine Bolivienne
caroline.prenat@insa-rouen.fr
Charlotte Rizzo, 21 ans
Titulaire du BAFA
charlotte.rizzo@insa-rouen.fr
