La Bolivie


Cette brève présentation de la Bolivie permet de comprendre pourquoi notre projet concerne une action qui lui est destinée :

Nombre d’habitants : 9,329 millions

Superficie :1 100 000 km²

Capitale : La Paz

Langue : Espagnol, Quechua, Aymara, Guarani

Monnaie : Boliviano (BOB)

Population et indicateurs sociaux

  • Habitants: 9,329 millions, dont 38 % âgés de 0 à 14 ans
  • Indicateur du Développement Humain (IDH) : 0,652 (112ème sur 174 pays classés)
  • Croissance démographique : 2,3 %
  • Taux de mortalité : 8,2 décès par 1000 habitants
  • Mortalité infantile : 65 pour mille
  • Espérance de vie : 64 ans
  • Analphabétisme des hommes : 7,9 % et des femmes : 20,6 %
  • Population urbaine : 62 %
  • Principaux groupes ethniques : Quechua 30 %, Aymara 25 %, métis 30 %, blancs 15 %
  • Population en-dessous du seuil de pauvreté (moins de deux dollars par jour) : 70 % .La Bolivie est le deuxième pays dont le revenu par habitant est le plus faible de l'Amérique Latine.

Ces chiffres nous donnent un aperçu des difficultés sociales que peut rencontrer le pays.

Il apparaît qu’un large fossé existe entre les ressources disponibles dans le pays et les conditions de vie de ses habitants. Ces inégalités touchent particulièrement la population infantile. Bien que cette situation se soit améliorée depuis quelques années, en pratique, les moyens d’intervention et les mécanismes qui permettent de faire valoir les droits des enfants sont encore peu reconnus et mis en œuvre.

Or, les enfants constituent l’énergie future d’un pays. Aider les jeunes boliviens à accéder au savoir, à l’engagement et au dynamisme est un moyen de soutenir la croissance en cours de la Bolivie.

D’une part, nous remarquons, comme dans beaucoup de pays, qu’il est plus difficile d’avoir accès à une éducation adéquate et permanente dans les régions les plus rurales ou bien situées aux périphéries des grandes villes.

D'autre part, si les écoles sont à proximité, les moyens financiers extrêmement limités de ces populations les empêchent souvent de participer aux activités scolaires. Leurs priorités ne sont en effet plus les même et, bien que l’école soit obligatoire jusqu’à 14 ans, les enfants se retrouvent très souvent obligés de travailler dès leur plus jeune âge afin de subvenir à leur besoin ainsi qu'à ceux de leurs familles, entraînant une intégration difficile dans la société.

Enfin, il est important de noter que l’éducation en Bolivie est, la plupart du temps très formelle, peu créative ou participative, elle prive les enfants d’espaces ludiques où ils peuvent développer leur créativité, leur expressivité et jouer un rôle dans leur apprentissage.

Ce sont donc les enfants les plus éloignées de toutes infrastructures scolaires et en situation économique et sociale difficile qui doivent être soutenus et bénéficier d’une aide particulière.

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